Cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand de Comminges

Saint-Bertrand de Comminges
Cathédrale Sainte-Marie

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Le promontoire sur lequel se dresse la cathédrale surplombe l’ancienne cité gallo-romaine des Convenae. Déclinante, la cité connaît un renouveau suite à la nomination, en 1083, de Bertrand de L’Isle, évêque de Comminges. Après sa canonisation (vers 1218), la ville prend son nom.
Bertrand de l’Isle fait ériger une cathédrale et un cloître qui, tout au long du Moyen-Age et de la Renaissance, seront agrandis ou embellis par ses successeurs : la cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges est donc une accumulation de « strates » d’époques et de styles divers. Les deux premières travées de la nef sont le témoin de la cathédrale romane. Mais aujourd’hui, du point de vue architectural, elle se présente essentiellement sous son aspect du XIVème siècle (voûtes d’ogives, chœur polygonal entouré de chapelles rayonnantes). De l’extérieur, l’impression première est celle de forteresse : l’édifice est ceinturé de contreforts.
On entre par un clocher-porche bâti au XIIème siècle mais remanié. Le hourd de bois, est le fruit d’une restauration assez récente. Le thème de l’Adoration des mages occupe la majeure partie du tympan. La figure d’évêque exposée de face (Bertrand de l’Isle) est de taille supérieure aux autres personnages. C’est une entrée en matière pour le fidèle se rendant à Saint-Bertrand de Comminges pour vénérer les reliques de l’évêque réformateur. Sous le tympan, le linteau porte la représentation des apôtres, séparés les uns des autres par des arcades et colonnes.

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À voir absolument : le Trésor, l’orgue, les vitraux et le chœur de la cathédrale paré de magnifiques stalles du XVIème siècle !

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Le cloître

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Sa construction s’est étalée du dernier quart du XIIème siècle (galerie romane à l’ouest) au début du XVIème siècle, avec l’aile, le long de la cathédrale, qui se distingue des autres par ses voûtes d’ogives.
La galerie romane est la seule à comporter des chapiteaux historiés ou décorés d’animaux, œuvres d’artisans de talent ayant travaillé à la collégiale de Saint-Gaudens. Au centre de cette galerie se dresse le fameux pilier des évangélistes taillé dans une colonne antique. Le chapiteau mutilé qui surmonte le pilier a reçu pour décor les travaux des mois et les signes du zodiaque.cloitre général re (3)