PROGRAMME
Antonio VIVALDI
Concerto per ripieno RV 156
Georg Friedrich HAENDEL
Parnasso in festa HWV 73
Tra sentier di amene selve (Cloride)
Francesco GEMINIANI
La Foresta Incantata (partie I)
Antonio VIVALDI
Catone in Utica RV 705
» Nella foresta » (Emilia)
Georg Philipp TELEMANN
Tafelmusik TWV 55:e1
Georg Friedrich HAENDEL
Xerxes HWV 40
Frondi tenere (Serse)
Ombra mai fu (Serse)
Antonio VIVALDI
Sonate en trio » la Follia » RV 63
Georg Friedrich HAENDEL
Theodora HWV 68
As with rosy steps (Irene)
Francesco GEMINIANI
La Foresta Incantata (partie II)
Georg Friedrich HAENDEL
Susanna HWV 66 (Act II)
Frost nips the flowers (Joachim)
On fair Euphrates’ verdant side (Joachim)
Geminiani (Buzofzer, 1982 ; Careri, 1993) vécut l’essentiel de sa carrière en Angleterre ; il était en relations avec Haendel, qui tenait le clavier lors de l’exécution de ses compositions.
Son œuvre fut essentiellement instrumentale (concerti grossi, sonates pour violoncelle, transcription de sonates de Corelli). La » Forêt enchantée « , dont nous écouterons des extraits ce soir, est une pantomime unique incursion connue vers la scène. L’Angleterre et la France, goûtaient ces formes intermédiaires.
Nous écouterons également des airs extraits d’opéras de Haendel, Vivaldi, Hasse, trois noms importants dans le domaine de l’opéra baroque (Buzofzer, 1982).
Haendel (Gallois, 2019) commença sa carrière opératique en Italie puis se rendit à Londres, où il triompha d’abord avec l’opéra italien Rinaldo, mais dut faire face à des déboires administratifs et financiers. Il se tourna alors avec grand succès vers l’oratorio jusqu’à sa mort.
Vivaldi (Mamy, 2011) aborda l’opéra avec » Ottone in villa » (1713). Il composa un ou plusieurs opéras presque chaque année jusqu’en 1739. On en a identifié environ 50 et moins de 20 ont été conservés. On y retrouve la vivacità de ses œuvres instrumentales.
Johann Adolf Hasse (Mellace, 2004) fut essentiellement un compositeur de musique sacrée et d’opéras.
Dans ce dernier genre, il connut des débuts très conservateurs de belle facture et introduisît prudemment quelques novations, comme les vents dans l’orchestre des arias.
Texte de Gérard Bégni
Administrateur du Festival du Comminges
Membre de la Société Française de Musicologie Membre de la Société
Française d’Analyse Musicale Membre associé de la Fondation Maurice Ravel
Membre de l’Association Les amis de Francis Poulenc
Membre de la Confrérie de Saint‐Bertrand
En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique. Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn. De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du tournant du début du XXème siècle. Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIème siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques. Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky, Marina Viotti ou Andreas Staier, Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.